L’intégration du recyclage dans les pratiques quotidiennes constitue un véritable vivier économique, tant au niveau des ressources naturelles que des coûts, individuels et collectifs. Le recyclage s’impose comme la pierre angulaire d’un système bénéfique : l’économie circulaire. Le principe d’économie circulaire repose sur le système des 3 R : Réduire, Réutiliser, Recycler. Le recyclage fait donc partie intégrante de ce modèle et se présente comme un enjeu stratégique pour l’économie d’un pays. En effet, le tri et le recyclage des déchets et matériaux réduisent :
- l’impact environnemental des modes de consommation ;
- les prélèvements de ressources naturelles ;
- les coûts industriels.
Le recyclage : une économie des ressources
Le recyclage profite en premier lieu à l’environnement puisqu’il génère des économies de ressources considérables. La fabrication de plastiques, de batteries ou encore de textiles nécessite de puiser dans des ressources naturelles limitées (eau, métaux rares, pétrole, etc.). Or, l’acheminement et la transformation de ces éléments engendrent potentiellement des conséquences importantes :- épuisement des ressources ;
- fortes émissions de CO2 ;
- destruction de la biodiversité ;
- pollution ;
- dégradation des zones de vie ;
- altération de la santé ;
Une réduction des coûts
Le recyclage des matériaux constitue une véritable aubaine pour les industriels. Il génère une réduction des frais de traitement, de logistique et de fabrication. Certains industriels qui dépendaient de l’importation pour se fournir en matériaux peuvent réduire leurs coûts en s’appuyant partiellement sur le recyclage de leurs produits. L’économie circulaire et locale assure alors une certaine indépendance et un meilleur rendement aux industries du territoire. Le recyclage s’impose aussi comme une source d’économie sur le front du traitement des déchets. Car le coût des déchets ne se limite pas au montant des prestations pour les collecter et les traiter. Il comprend aussi :- les coûts de génération : achat de matières, transport, transformation, emballage, dépenses énergétiques… ;
- les coûts de gestion : stockage, taxes afférentes, collecte, traitement, etc.