L’Art s’est toujours présenté comme étant le reflet d’une époque, des enjeux qui la définissent et de la sensibilité des hommes qui la vivent. C’est dans cet état d’esprit que certains artistes contemporains, conscients de l’urgence environnementale, s’engagent et créent de nouvelles formes d’expression faisant écho au mouvement écologique. Pour faire changer les mentalités, pour réparer et pousser le public à s’investir. Leurs œuvres deviennent des objets d’affirmation qui suscitent une symbolique de combat et d’éthique que nous devrions tous adopter.
Au bureau comme partout ailleurs, l’art trouve son intérêt. C’est un moyen dérivé d’attirer l’attention des employés sur les problématiques environnementales. Avec douceur, sans donner de leçon, il offre matière à réflexion sur nos modes de consommation et incite à se mobiliser. Alors n’attendez plus et faites entrer l’art sur votre lieu de travail. A la vue de tous, sans nul doute il fera son effet.
‘EN ATTENDANT, VOICI UN PEU D’INSPIRATION :’
Cet artiste londonien à la particularité de recycler d’anciennes disquettes d’ordinateur, des pellicules de film, des cassettes VHS ou des films radio qui sont savamment intégrés pour former des portraits très réalistes et futuristes. Son art est influencé par le consumérisme ambiant et la problématique de l’obsolescence planifiée des supports technologiques actuels.
Le photographe Benjamin Von Wong a décidé d’utiliser son talent pour parler d’écologie. Particulièrement sensible à notre production de déchets en plastique non recyclable, il a tenté de faire évoluer les mentalités sur cette thématique difficile à aborder. A travers des clichés esthétiques et féériques mais qui restent fondamentalement tristes, il a réussi à éveiller les consciences et lancer le dialogue sur notre gestion des déchets.
Avec humour et poésie, cet artiste met en scène la société de consommation. Il puise dans notre quotidien les matières premières de son travail et les libère de leur vulgaire enveloppe fonctionnelle. Il exhibe la reconquête de la nature sur des objets dont la durée de vie est volontairement limitée, selon le principe de l’obsolescence planifiée. Son travail symbolique invite les hommes à s’émanciper du diktat de la surconsommation.
Avec cette artiste écologique britannique, rien ne se perd tout se transforme. A partir d’objets en tous genres (fourchettes en plastique, perles, boutons, jouets cassés, allumettes, etc.) elle recrée en relief des tableaux de grands maîtres ou des portraits de personnes célèbres. Elle ne change ni la taille ni la couleur des matériaux qu’elle utilise pour ses mosaïques. C’est un travail minutieux et fastidieux qui permet de donner une seconde vie à tous ces objets « inutiles ». Jane Perkins a trouvé un bon moyen pour faire du recyclage tout un art.
Ce britannique a inventé le denim art, du street art mais avec des jeans. L’étoffe remplace les pinceaux ou les bombes de peintures. Il récupère des vieux jeans de différentes tailles et différents coloris qu’il découpe et assemble sur des murs créant ainsi de superbes œuvres d’art souvent représentatives de notre vie quotidienne.
Pour témoigner des débordements de notre société de consommation, cet artiste français s’est approprié une matière usuelle très colorée : la canette de boisson usagée. A partir de celles-ci, il créé des œuvres d’art saisissantes de vérité, aux mouvements harmonieux et puissants. Son art symbolique a pour but de reconscientiser le public au recyclage et l’inciter au geste du tri.
Quand on veut parler d’engagement comment ne pas citer cet artiste mondialement connu dont l’identité reste un mystère. Sa particularité : utiliser son art pour faire réagir. Ses œuvres sont sobres, hautement symboliques et très largement dénonciatrices. C’est donc sans surprise qu’il s’engage pour la planète et dénonce l’état d’urgence écologique dans lequel nous nous trouvons.
Attirée par ce que les autres abandonnent, Sophie Hélène alimente son art plastique avec ce que lui apportent les marées. Ses compositions ont pour objectif de toucher la sensibilité sensorielle du public et le mettre face à ses responsabilités vis-à-vis de la nature et des éléments.
Par des métaphores et des images fortes, par l’émotion et la matière, l’art aborde l’écologie autrement. Nous vous avons convaincu ? Si oui, voici quelques pistes utiles pour vous guider et vous aider à faire entrer l’art au sein de votre environnement professionnel.
Vous pouvez investir dans une œuvre déjà existante à l’image de celles que nous vous avons présenté et l’exposer dans vos bureaux. Vous pouvez aussi parrainer des expositions artistiques sur le thème du recyclage, de l’environnement ou plus globalement de l’écologie afin de conscientiser vos collaborateurs et montrer votre engagement. Enfin, vous pouvez, comme le fait Paprec depuis 1997, faire du mécénat pour un artiste de votre choix qui exprimera librement sa vision du recyclage à travers une œuvre unique. L’avantage d’une telle collaboration est l’opportunité d’exposer un œuvre d’art à l’image de votre entreprise, de ses valeurs et de l’environnement, qui sera un véritable symbole créatif de votre société tant en interne auprès des employés qu’en externe auprès des clients et des partenaires.