‘CELA FAIT MAINTENANT 6 ANS QUE LE WWF FRANCE ET LE GROUPE PAPREC SONT PARTENAIRES. POUVEZ-VOUS NOUS RACONTER L’HISTOIRE DE CE DUO ?’
Je dirais déjà que ce partenariat est parti d’une évidence : nous avions des combats communs et pouvions nous entraider pour les mener. Tout a commencé avec le baromètre PAP50, un projet d’évaluation de la politique papier des grandes entreprises françaises que nous avons monté ensemble. Parce que Paprec et le WWF partageaient – et partagent toujours, puisqu’une nouvelle étude est réalisée chaque année – le désir d’améliorer les performances environnementales des professionnels. Puis, en 2013, nous avons développé de nouvelles choses conjointement. D’abord parce que nos dialogues sont réguliers et fructueux, mais aussi parce que nous sommes très à l’aise pour prendre la parole ensemble sur les sujets qui nous tiennent à cœur.
‘QUELS SONT CES NOUVEAUX PROJETS ?’
Paprec soutient aujourd’hui nos actions de sauvegarde de la biodiversité dans les Alpes ou de protection des espèces menacées de la réserve naturelle de Chérine, dans l’Indre. Mais le projet central demeure la préservation des grands cétacés en méditerranée.
« GRÂCE A PAPREC, LE WWF PEUT MIEUX ÉTUDIER L’IMPACT RÉEL DE CES MATIÈRES POLLUANTES. IL S’AGIT VRAIMENT D’UNE CONTRIBUTION CAPITALE. »
On parle d’espèces particulièrement touchées par la présence de plastiques en mer. Grâce à Paprec, le WWF peut par exemple effectuer divers prélèvements sur les rorquals et mieux étudier l’impact réel de ces matières polluantes. Il s’agit vraiment d’une contribution capitale. Qui plus est, l’envergure du groupe et sa réputation d’excellence nous permettent de diffuser nos messages à grande échelle.
‘ET DE SON COTE, LE WWF LUI APPORTE SON EXPERTISE EN MATIERE ENVIRONNEMENTALE…’
Exactement. Notre première mission auprès de nos partenaires, c’est d’accompagner le développement des bonnes pratiques en interne. Mais ce n’est pas le cas avec un groupe Paprec, qui est particulièrement vertueux dans ce domaine-là puisqu’il s’agit de son cœur de métier. En revanche, nous intervenons auprès de ses clients. Lors d’évènements organisés en commun, comme des journées Portes Ouvertes, nous leurs parlons de choses aussi diverses que l’amélioration du recyclage des plastiques ou la fiscalité environnementale.
‘EN VOUS ASSOCIANT A EASYRECYCLAGE, SPECIALISTE DU RECYCLAGE DES DECHETS DE BUREAUX AU SEIN DU GROUPE PAPREC, VOUS AUGMENTEZ ENCORE LE NOMBRE DE VOS INTERLOCUTEURS. POUVONS-NOUS PARLER DE CETTE ACTION COMMUNE ?’
Elle est assez simple : lorsqu’une entreprise souscrit un nouveau forfait EasyRecyclage, Paprec reverse 10 euros au WWF. Il s’agit d’un montant symbolique, mais de la première importance. L’idée est d’inciter au recyclage à travers un double geste : non seulement le salarié œuvre pour la planète en triant ses déchets, mais dans un second temps, il soutient aussi la démarche d’un acteur reconnu de la défense de l’environnement. C’est la cerise sur le gâteau. Et, oui, ce partenariat nous permet aussi de toucher de nouvelles cibles, comme les petites entreprises. Et à travers elles, le grand public. Les citoyens derrière les collaborateurs.
‘CELA VOUS SEMBLE CRUCIAL AUJOURD’HUI ? ‘
Bien sûr. Aujourd’hui, l’implication de tous est nécessaire pour faire avancer la cause environnementale, et les salariés sont plus moteurs que jamais. Même si ça dépasse le cadre du travail. Nous sommes en contact avec des entreprises internationales tous les jours, et nous voyons bien que les consciences et les démarches RSE évoluent dans le bon sens. Mais il reste encore beaucoup d’efforts à fournir auprès des PME, notamment, pour faire avancer la cause environnementale. Des offres aussi capitales que celles d’EasyRecyclage, couplées à l’expertise et la réputation du WWF nous permettent d’avancer tous ensemble dans la bonne direction.
‘DU RESTE, LE WWF FRANCE EST LE PREMIER A MONTRER L’EXEMPLE…’
Oui, lors de l’emménagement dans nos nouveaux locaux, en Ile de France, nous avons évidemment pensé à notre partenaire historique et choisi d’installer des box EasyRecyclage pour trier nos propres déchets. Puisque nous nous battons ensemble au quotidien sur ces sujets-là, c’est un choix qui allait de soi. Et nos collaborateurs ont immédiatement adhéré.
‘PENSEZ-VOUS QUE LE TRI ET LA COLLECTE DES DECHETS DE BUREAUX PUISSENT ETRE ENCORE AMELIORES ? ET SI OUI, COMMENT ?’
Je pense qu’il existe effectivement de nombreux axes d’amélioration. Comme la mise en place d’une collecte verte ou l’optimisation des plans de tournées des véhicules. Pour respecter à la fois la planète et le geste du salarié. La réparation et la réutilisation des déchets électriques et électroniques, aussi, peut-être une piste à envisager de plus en plus sérieusement. Ce sont des sujets qui pourront peut-être, un jour, faire naitre de futurs engagements communs avec Paprec. Cette volonté de réfléchir, de progresser et de s’engager ensemble est au cœur de notre partenariat. Qui dure pour de très bonnes raisons !