Soit le nombre de kilos de papier recyclé chaque seconde en France, sachant qu’un employé de bureau en consomme en moyenne 70 à 85 kg par an. Collectés auprès des entreprises, les déchets de papiers-cartons deviennent après traitement des FCR (Fibres Cellulosiques de Recyclage) que les papetiers emploient pour fabriquer de l’essuie-tout, du papier journal ou encore du papier écriture. Ainsi, en 2015, 5,293 millions de tonnes de papiers-cartons ont été valorisés dans l’hexagone, et 66,3% du volume de papier produit chez nous est issu d’une matière recyclée. Des chiffres en constante augmentation depuis 1997, qui font du secteur des papiers-cartons la première industrie de recyclage française.
C’est le nombre de pyramides égyptiennes que l’on pourrait bâtir avec les 12 millions de tonnes de matières premières (principalement du sable) économisées chaque année grâce au recyclage du verre. Recyclable à l’infini, le verre permet en effet la mise en place d’un circuit de valorisation en boucle fermée, qui autorise les fabricants à ne pas utiliser de nouvelles matières vierges. C’est d’ailleurs le cas pour 80% des bouteilles et bocaux en verre produits chaque année. Triée à la source, collectée et broyée pour devenir du calcin, une tonne de verre permet par exemple de re-fabriquer plus de 2000 bouteilles de 75 cl.
‘80%’Voilà le pourcentage de DEEE (déchets d’équipements électriques et électroniques) professionnels aujourd’hui recyclés en France. Ce qui représente par ailleurs une augmentation de plus de 30% par rapport à 2014. Le recyclage des cartes électroniques des équipements informatiques permet par exemple de récupérer des métaux précieux (or, argent, palladium), et celui des batteries usagées des matières comme du plastique, de la ferraille ou du plomb. En 2015, sur les 42 351 tonnes de DEEE déclarés traités, 79% de ces petits appareils et autre équipements informatiques ont permis un recyclage matière, 4% une valorisation énergétique, et 9% une préparation à la réutilisation.
‘2 MILLIARDS’C’est le nombre de canettes recyclées chaque année en France. Mais ce chiffre reste malheureusement trop faible par rapport aux quelques 60 milliards d’emballages utilisés, la production d’aluminium (leur matériau principal) étant par ailleurs une activité extrêmement polluante. Davantage consommés hors du domicile, les canettes échappent souvent aux poubelles de tri sélectif pour se retrouver dans la nature, où elles mettent plus de 200 ans à se décomposer. C’est une des raisons pour laquelle la loi de transition énergétique prévoit leur future valorisation (elles sont recyclables à 100%) en contraignant les entreprises à trier à la source 5 flux de déchets différents (dont les métaux, incluant les canettes). Il ne suffit après tout que de 670 emballages en aluminium pour fabriquer un nouveau cadre de vélo.
